Les Premières lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Le principe est simple, tous les dimanches, je vous cite les premières lignes d’un livre.
C’est la première fois que je participe à ce rendez-vous littéraire, j’aime beaucoup découvrir les premiers mots, l’ambiance et parfois le suspense à travers mots écrit par les participants.
Pour ce premier rendez-vous, j’ai eu envie de vous partager un livre que j’ai trouvé assez original dans son écriture : The Rain de Virginia Bergin.
Si c’était juste une histoire – le genre de roman idiot qu’on lit pour se divertir -, le début serait génial ! Tellement fantastique que tout le monde voudrait en faire un film. Ça commencerait au Centre de contrôle de la NASA, ou au fin fond de l’espace. On verrait un énorme caillou, un astéroïde, foncer à toute vitesse dans le vide intergalactique, en direction de la Terre.
Dans le plan suivant, on est sur la Terre. Le monde entier est terrifié. Les gens sont tous devant leurs télés ; ils pleurent, ils prient. Certains s’embrassent, se tiennent par la main… On entend des brides de conversations, profondes et sincères, mais pas trop. C’est surtout l’action qui compte.
Au Centre de contrôle, le compte à rebours a commencé. Un vieux schnock en uniforme s’écarte pour laisse passe un jeune mec : le génie incompris, rebelle, qui orchestre l’opération. Le type appuie sur un bouton. Sa copine est là – ou alors, elle est chez elle, en train de regarder la télé en murmurant « Je t’aime Brad », pendant qu’il lance la superfusée. L’unique espoir de changer la Terre.
Voila. Maintenant il n’y a plus qu’a attendre en priant pour que tout se passe bien.
Ensuite, on accélère un peu, parce que dans la vraie vie le missile a mis des jours et des jours à atteindre l’astéroïde. Dans le film, on laisse juste au héros le temps de retrouver sa chérie et de l’embrasser quand soudain :
Braoum !!!
L’astéroïde est pulvérisé. C’est assez joli à voir, cette explosion dans le ciel : on dirait un feu d’artifice géant. Sur Terre on pousse des « ooh » et des « aah » de soulagement. On se tombe dans les bras.
Le jeune geek vient de sauver la planète ! En plus, il est sexy ! Hourra !
Vous voyez ? C’est cool comme histoire non ?
Ouais. Sauf que c’est juste que le début…
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