Résumé :
La ville apparaît dépeinte ici comme le théâtre d’une misère morale. Une attention sensible portée à ses matériaux l’associe d’emblée à la brutalité et plus généralement à l’absence d’humanité. Le JE poétique paraît en lutte perpétuelle avec une forme d’obscurité profonde qui inonde sa vision et lui confère cette position d’étranger. L’écriture vient compenser une expérience de vie douloureuse trouvant son salut dans le langage, et l’esprit se libère dans la langue.
Quatrième de couverture :
« L’auteur aborde des sujets d’actualité comme l’écologie, ou la question migratoire, c’est pourquoi ce recueil constitue une oeuvre qui s’inscrit aussi dans son temps. Oscillant entre désillusion et célébration, faisant l’éloge du monde végétal, animal, de la femme, et de la nuit, Gabriel Henry se fait occasionnellement le chantre du romantisme, voire du féminisme. Tandis que l’enfance demeure omni-présente, le motif fluvial réitère le courant du temps qui passe et coule, inéluctable, sans que l’on puisse remonter à l’aube de l’humanité, dans le laboratoire des tubes à essai. La création est une ode qui porte un désir de monde neuf, dans lequel l’âme se renouvelle, et où l’existence a un sens. »
Extrait de la préface de Julie Estop.
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